FRANCAIS OU BELGE ?

Classé dans : Accueil | 0

Est-ce que parce que j’aime une Belge ?
Est-ce parce que la seconde guerre mondiale opposa dans les Ardennes un front Belgo-français à l’attaque dite de “Vonn Rundsdedt” dans un élan commun contre l’ennemi du moment (devenu heureusement alié, et ami aujourd’hui) ?
Est-ce que parce que la mère de mon père était Flamande ?

Je ne sais pas. Mais pourtant, bien que la Marseillaise reste un hymne patriotique fort, la Brabançonne me fait vibrer.

Comme les Ardennes, je me sens profondément Belgo-Français. Les plus forts ne sont pas toujours ceux que l’on croit. La vérité se trouve souvent du côté de ceux qui ont la Foi, plus que du côté de ceux qui ont l’arrogance des installés.

Je vous laisse comparer ces deux hymnes, en rappelant, pour mémoire, que la Belgique a trois langues. Le rythme est moins guerrier, mais le belge n’en est pas moins patriote. Ecoutez la en 3 langues. Elle y prend toute sa dimension. Vive la Belgique.

——-
La Marseillaisea été adoptée en 1791 en tant qu’hymne républicain pour soutenir l’armée du Rhin, lors de la guerre d’Autriche. A l’inverse de la Brabançone qui est un chant patriotique à la gloire de la Belgique, de la belgitude et de son Roi, la Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un, hymne de liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale (hommes, femmes, enfants) et une exhortation au combat contre l’enemi, ca n’est pas un hymne patriotique, mais un hymne de guerre contre la tyrannie et l’invasion étrangère.

Pour mémoire aussi, et pour les supporters de l’équipe de France de football, la marseillaise comporte 7 couplets.

L’un comme l’autre ne sont pas repris, admis, chantés par nos ados. Certains le regrettent. Moi je crois que c’est une chance. Cela signifie simplement que dans l’espace dans lequel ils vivent, l’espace Scheingen, il n’y a pas d’énemi identifié.

Mais moi, je me sens entre les deux hymnes. Moitié Français et moitié Belge, ou moitié Républicain, et moitié Bonapartiste ?

—————

Suivre Frédéric Poitou:

Frédéric Poitou est né à Rouen, et y a fait des études au Conservatoire en musique-études en section piano. Il s'est ensuite orienté vers des études scientifiques où il a obtenu un diplôme d'ingénieur, puis un doctorat en Chimie. Il est Expert Judiciaire en France, en Belgique et à Luxembourg, et agrée par les Institutions Européennes.

Articles récents de