APRES MONTEBOURG, VOICI LES ELECTIONS TRUQUEES. TOUT S’ARRANGE !

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4748_Une-jean-noel-gueriniAprès avoir porté plainte contre Montebourg, Jean-Noel Guérini va t il porter plainte contre son camarade Denanoë, contre le Parisien “aujourd’hui en France”, contre France Inter, contre BFM TV. Bref, contre la terre entière ?

Tout ca n’est pas sérieux.

Tous les socialistes à Marseille le savent bien. Leur fédération est pourrie de l’intérieur, et il commence à se dire que toutes ses fuites sont organisées de l’intérieur de la fédération des Bouches du Rhône, par des militants que je crois sincères, et qui veulent seulement faire le ménage dans leur propre boutique.

Ca rappelle exactement les années 90, lorsque des maçons de la GLNF avaient demandé au Juge d’Instruction Eric de Mongolfier de les aider à faire le ménage dans les loges de Cannes et de Nice !

Après la rapport Montebourg, c’est le rapport Bodin qui met en cause le système Jean Noel Guérini, via les élections fédérales de 2008, élections à l’issue desquelles Martine Aubry avait finalement emporté le poste de secrétaire générale avec une centaine de voies d’écart …

Huit observateurs, mandatés par Bertrand Delanoë lors des élections fédérales rapportent :

«Dès le début des opérations, j’ai dû stopper le vote collectif d’un membre d’une famille pour le père, la mère et les enfants», raconte l’un des observateurs dans ce rapport. «J’ai également arrêté de la main un adhérent qui tentait d’introduire une poignée de bulletins dans l’urne», poursuit cet observateur.

Présent le même jour dans un bureau voisin, un autre observateur note que «quasiment aucun votant ne passait par l’isoloir». Et ajoute : «Les camarades entraient en fait dans la salle de vote munis d’une enveloppe contenant déjà leur bulletin de vote (…) Lors du dépouillement, il est apparu de façon évidente que les bulletins avaient été pré-remplis par deux ou trois mêmes mains

Chargée de la section 313, un quartier du 13e arrondissement de Marseille, une observatrice est formelle : «Dans cette section, les irrégularités sont légion.» Et d’énumérer : «A l’issue du scrutin, nous avons constaté une différence non négligeable de 15 voix» entre ses propres comptes et celle des dirigeants du bureau, « trois militants sans carte d’identité ont été autorisés à voter » et « la confidentialité du vote a été très peu respectée». Un autre relate encore cette anecdote : «Je surprends à deux reprises le secrétaire de section, cachant sa main derrière l’urne, en train de signer en douce au feutre noir en lieu et place de militants du fichier

C’est Ségolène qui doit l’avoir mauvaise …

15 voies par ci, 15 voies par là, et on arrive vite aux 107 voies d’écart …

le PS n’est pas un tour de passe-passe près … La direction avait en effet validé l’accession de Jean-Noel Guérini à la tête de la Fédération, alors que statutairement cette fonction est incompatible avec la présidence du Conseil Général.


Bruno Gilles avait donc raison, à plus d’un titre, de demander la suspension de Jean-No …

Et vous voulez continuer à voter pour cette équipe de trompette aux cantonales ?

Si comme moi vous devez tenir un bureau de votre pour les cantonales et qu’il se trouve des délégués socialistes dans votre bureau, je vous suggère de lire au préalable cet excellent article de Wikipedia (cliquer ICI).

Je reproduit cet article ci-dessous. On sait jamais, car il est curieusement réputé disparaître souvent du site Wikipedia.


Frédéric

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La fraude électorale inclut tous les processus ayant pour objet d’influencer le résultat d’élections, de façon à garantir ou favoriser (augmenter la probabilité) un résultat voulu. Toutes les sociétés utilisant le système des votes sont confrontées au problème, et cherchent à s’en prémunir. Le succès en la matière est une condition pour se prévaloir du label démocratique.

La fraude électorale peut trouver un point d’application à chaque élément du scrutin :

– la campagne électorale dont la propagande qu’il faut distinguer de l’information, incluant l’affichage et les professions de foi des candidats,

– l’organisation des bureaux de votes et du scrutin, dont les bulletins de vote

– les listes électorales

– le décompte des voix ou dépouillement, voir bourrage d’urne ci-dessous,

– la publication des résultats.

Pour chacun de ces éléments, on donnera les techniques de fraude et les parades

Sommaire

1 Fraude portant sur la composition du corps électoral

1.1 Pour y remédier

2 Fraude portant sur l’organisation du bureau de vote

2.1 Bourrage d’urnes

2.2 Les échanges des enveloppes de centaines

2.3 Autres

2.3.1 Pour y remédier

2.4 Le vote public

3 Fraude portant sur la proclamation des résultats

3.1 La proclamation irrégulière

4 Fraude portant sur la campagne électorale

4.1 La propagande inégale

5 Fraude portant sur les candidatures

5.1 La diffamation des candidats ou partis adverses

5.2 Le rejet des candidatures adverses

5.3 Pour y remédier

6 Fraude électronique

7 Fraude via les procurations

8 Quelques cas emblématiques

8.1 France

8.1.1 Le plébiscite du rattachement de Nice et la Savoie à la France en 1860

8.1.2 La « fraude à la chaussette » aux élections municipales de Perpignan en 2008

8.1.3 Les élections municipales de Paris, le 5ème arrondissement

8.2 Ukraine

8.3 États-Unis

8.4 Côte d’Ivoire

8.5 Italie

8.6 Québec

9 Voir aussi

10 Notes et références

11 Annexes

11.1 Liens internes

11.2 Liens externes

11.3 Bibliographie

11.4 Notes et références

Fraude portant sur la composition du corps électoral

Elle vise à l’élimination indue des électeurs a priori défavorables, et à l’inscription indue des électeurs a priori favorables à un camp. Ces deux techniques, souvent utilisées conjointement, emploient des moyens similaires. Des complicités dans les services administratifs sont nécessaires :

1. Dans le cadre d’un vote par circonscription : le déplacement d’électeurs (mais sans inclure le Découpage électoral, voire parfois le Charcutage électoral, en effet ces manipulations ont lieu avant le scrutin, ne visent par les votes et ne constituent donc pas une fraude électorale stricto sensu). Dans le déplacement d’électeurs, des personnes enregistrées dans deux circonscriptions, se déplacent pour voter dans la circonscription où ils ont une résidence secondaire, plutôt que dans celle qu’ils habitent la plupart du temps.

2. Dans le cadre d’un vote sur plusieurs lieux : le vote multiple (par inscription sur les différentes listes)

3. le secret sur la composition du corps électoral (cas de la Coupole, organe exécutif de la mafia calabraise). Ce type de disposition empêche de connaître le pourcentage des suffrages exprimés sur le nombre d’électeurs potentiels.

4. la fixation de délais courts pour l’inscription sur les listes électorales avec un lieu d’inscription centralisé ou distant, ou une procédure compliquée. Ce type de disposition limite naturellement le nombre d’électeurs inscrits au nombre de citoyens informés, que l’on peut sélectionner.

5. la modification des règles de citoyenneté (exemple : ivoirisation) qui consiste en une élimination d’un corps d’électeurs supposés opposants

6. le vote des absents : Il s’agit de faire voter des gens qui ne votent pas, qui donc n’iront pas vérifier l’erreur. Cela inclut évidemment des « personnes âgées », voire, si on en croit certaines rumeurs, des morts. Pour cela, il suffit de présenter des procurations ou autres artifices similaires. En outre, contrairement au bourrage d’urne dont on peut considérer qu’il s’agit d’une variante, cette fraude ne risque pas de multiplier au-delà du raisonnable le nombre de bulletins puisque le vote est associé à un électeur réel. Comme exemple français, on citera la suspicion sur le corps électoral parisien à la suite de quelques affaires, qui ont conduit à une révision complète en 2001, laquelle se révélera dans une certaine mesure un remède pire que le mal (exclusion de vrais Parisiens mais dont la nouvelle adresse n’était pas connue) ; et bien sûr les rumeurs relatives à la Corse, source de blagues notoires.

Bourrage d’urnes

Principe

Le bourrage de l’urne consiste à introduire des bulletins de vote supplémentaire dans l’urne. Ces bulletins de vote supplémentaires sont favorables à une liste ou à une candidature.

Les pratiques

Première méthode :

Un membre truqueur du bureau de vote profite de l’absence des membres trompés – qui, en général, sont du camp politique adverse – pour glisser un ou plusieurs bulletins de vote supplémentaires dans l’urne.

Seconde méthode :

Un électeur complice du membre truqueur glisse deux enveloppes au lieu d’une au moment du vote.

Troisième méthode :

Lors de l’ouverture de l’urne après la clôture du scrutin, les membres du bureau de vote regroupent les bulletins de vote par centaines. Chacun étant soucieux de son comptage, personne ne fait attention à ce qui se passe autour.

Un membre truqueur, qui généralement ne dit rien ou prétexte un manque de place sur la table, prend un petit paquet d’enveloppes pour le mettre de côté mais sans s’éloigner pour ne pas éveiller de soupçons. Profitant de l’inattention générale, le membre truqueur ajoute en toute discrétion un ou plusieurs bulletins de vote, préparés à l’avance.

La régularisation

Le bourrage de l’urne a pour conséquence première que les émargements des électeurs sont inexacts. La mission première du membre truqueur est donc que le nombre de bulletins de vote soit égal aux nombre de signatures.

Le membre truqueur doit être au fait de deux choses :

Au premier tour, il ne pourra signer qu’à la place de personnes dont il connait l’absence certaine pour les deux tours. Le Code électoral permet à un électeur de signer par ses simples initiales,

– Au second tour, peu importe qu’il connaisse l’électeur ou pas, il pourra signer à la place de l’électeur qui a voté au premier tour et s’est abstenu au second tour. Pour cela, il lui suffit simplement d’imiter la signature de l’électeur qui a voté au premier tour.

Première méthode :

Le membre truqueur profite de l’absence – pause toilettes, heures de repas, pause cigarettes, etc… – ou de l’inattention des membres trompés pour ajouter des signatures sur le cahier d’émargements. Cette opération se fait généralement quelques heures avant la fin du scrutin et pendant une période d’affluence. La période d’affluence permet d’être plus tranquille pour le membre truqueur.

En effet, le bureau de vote fermant à 20 heures verra peu de monde de 19 heures à 20 heures par exemple. Le fait d’effectuer cette opération vers la fin du scrutin permet de “voir” les abstentionnistes et de signer à leur place.

Le membre truqueur ne peut pas se retrouver dans la situation ou il ajoute une signature et que l’électeur qu’il a « fait voter » vienne ensuite.

Seconde méthode :

Cette méthode est employée pour le second tour d’une élection. Elle consiste à apposer des signatures à l’avance sur le cahier d’émargement de gens dont on connait l’absence. Les cahiers d’émargements ne sont jamais vérifiés par les membres du bureau de vote avant le scrutin.

Pour garder l’équilibre BULLETIN DE VOTE = EMARGEMENTS, lorsqu’un électeur se présente pour voter, le membre truqueur repère rapidement si cet électeur s’est présenté lors du premier tour. Si ce n’est pas le cas, le membre truqueur le fait signer sur la case du premier tour.

Aucun électeur lambda ne vérifie où il signe.

Troisième méthode :

Le membre truqueur se charge, à la clôture du scrutin, de compter lui-même les émargements et d’ajouter discrètement les signatures qui lui manquent.

Parallèlement, les membres trompés comptent les bulletins de vote. À la fin du comptage, les membres qui comptent les enveloppes demandent si cela correspond au nombre d’émargements. Le membre truqueur répond que OUI et personne ne pense à vérifier.

Si le membre truqueur n’a pas fini d’ajouter les signatures dont il a besoin, il répond que cela ne correspond pas au nombre d’enveloppes et les membres du bureau s’empressent de recompter les bulletins de vote, laissant ainsi un temps supplémentaire au membre truqueur pour ajouter des signatures.

Le membre truqueur peut tranquillement ajouter ensuite les signatures manquantes.

La prévention

La première des préventions est que chaque bureau de vote soit constitué d’assesseurs de plusieurs camps politiques, de délégués de candidats ou de liste. La présence de nombreuses personnes d’horizons variés est le gage d’un scrutin surveillé et contrôlé qui respecte le choix des électeurs.

Première prévention :

Les membres du bureau de vote doivent s’assurer que le cahier d’émargements ne contient aucune signature lors du premier tour et aucune signature dans la case « Second tour » pour le deuxième tour.

Seconde prévention :

Les signatures du second tour sur le cahier d’émargement doivent être effectuées dans une couleur différente de celles du premier tour. Par exemple, les signatures se feront en NOIR lors du premier tour et en VERT lors du second tour.

Les membres du bureau de vote doivent s’assurer que ne figurent sur la table de l’assesseur qui fait signer le cahier d’émargement qu’un stylo qui correspond à la couleur choisie pour faire signer les électeurs.

Troisième prévention :

Le cahier d’émargement ne doit être ouvert par l’assesseur chargé de faire signer les électeurs qu’au moment ou l’électeur se présente à la table de vote et que son nom est énoncé pour vérification.

Quatrième prévention :

À la clôture du scrutin, l’ouverture de l’urne ne doit se faire qu’après que les membres du bureau de vote aient procédé collectivement au comptage des émargements.

Cinquième prévention :

Chaque urne dispose d’un compteur. Les membres du bureau de vote doivent s’assurer, à l’ouverture du scrutin, que ce compteur affiche le nombre 0000.

Si vous devez vous absenter, le membre truqueur n’hésitera pas à introduire des bulletins de vote dans l’urne à votre insu. Pour vérifier cela, avant de quitter le bureau de vote pour une absence, enregistrer mentalement le numéro du compteur de l’urne.

Gardez en mémoire qu’il faut à peu près entre 30 secondes et 1 minute 30 à un électeur pour voter. Soit en moyenne 1 minute. Si vous êtes absent durant 5 minutes, votre compteur ne peut avoir qu’augmenter d’environ 5 votes.

Si vous faites une pause cigarettes par exemple, faites-là devant l’entrée du bureau de vote. Pendant cette courte pause, comptez mentalement le nombre d’adultes qui entrent dans le bureau de vote. À votre retour dans le bureau, regardez le compteur de l’urne. Il ne peut avoir qu’augmenter au maximum du nombre d’adultes qui sont entrés dans le bureau de vote.

Sixième et dernière prévention :

Les enveloppes bleues doivent être surveillées. Tout d’abord, les membres du bureau de vote doivent vérifier que le nombre d’enveloppes = nombre d’inscrits sur la liste d’émargements.

Les enveloppes sont, en général, regroupées par 100. Lorsque le compteur de l’urne approche le chiffre cent, assurez-vous qu’il s’agit bien d’un paquet de 100 qui est donné à la table de décharge. Et ainsi de suite à l’approche de chaque centaine.

Par exemple, si la table de décharge demande une centaine alors que le compteur de l’urne est à 280, cela veut dire qu’il manque 20 enveloppes par rapport au nombre de votants.

Dans ce cas, regardez dans les isoloirs que des enveloppes bleues ne soit pas laissées et regarder les poubelles des isoloirs pour vérifier que des enveloppes n’ont pas été jetées. S’il n’y a pas d’enveloppes dans les isoloirs et dans les poubelles, c’est qu’elles ont réellement disparues. Alors exigez de la table de décharge que chaque électeur ne prenne qu’une enveloppe bleue.

Et, surtout, à partir du moment où vous avez constaté cette anomalie, soyez très prudent sur la suite du scrutin.

Lorsque l’électeur arrive à la table de vote, regardez son bulletin de vote afin de vérifier qu’il n’a dans les mains qu’une seule enveloppe.

Explications sur l’utilisation des enveloppes bleues pour le truquage du vote

Aucun bureau de vote n’a 100 % de participation, si ce n’est peut-être dans les petits villages. Par exemple, pour un bureau de vote comprenant 1 000 électeurs inscrits, si on considère une participation de 90 % – ce qui est rare -, cela veut dire que 100 électeurs inscrits se sont abstenus (n’ont pas voté), donc que 100 enveloppes sont disponibles pour les membres truqueurs.

Les échanges des enveloppes de centaines

Principe

Les échanges d’enveloppes de centaines consiste à modifier intégralement le contenu d’une enveloppe contenant une centaine. Cette méthode de truquage du vote nécessite une bonne organisation et la complicité de membres du bureau de vote.

Les pratiques

Première méthode :

À la clôture du scrutin, les bulletins de vote sont regroupés par centaine et mis dans des enveloppes de cent. Lorsque l’ensemble des bulletins de vote a été mis sous enveloppes de cent, l’attention se porte sur la répartition des tables de scrutateurs.

C’est le moment choisi pour les membres truqueurs pour effectuer l’échange d’une enveloppe de cent.

Seconde méthode :

À la clôture du scrutin, les enveloppes de cent bulletins de vote sont constituées et le reliquat des bulletins de vote est également mis dans une enveloppe de cent. Plutôt que d’intervertir une enveloppe contenant cent bulletins, on intervertit l’enveloppe du reliquat. Cela nécessite moins d’organisation pour les membres truqueurs.

Le moment choisi est identique par les membres truqueurs pour effectuer l’échange de l’enveloppe.

La régularisation

L’échange d’enveloppes de centaine ou de reliquat n’a aucune conséquence sur les émargements. Il s’agit d’un “simple échange”.

Par contre, le nombre des enveloppes bleues restantes sera inexact. Il faut donc que l’enveloppe échangé soit ouverte, les bulletins de vote enlevés soigneusement des enveloppes bleues et les votes cachés ou détruits. Pour mettre en place ce truquage, comme nous l’avons dit dans le principe des ECHANGES DES ENVELOPPES DE CENTAINES, cela nécessite une bonne organisation et des complicités.

Pour pallier l’ouverture des enveloppes de centaines et des bulletins de vote, les membres truqueurs attendent patiemment que les tables de dépouillement aient achevé leur travail. Les enveloppes bleues qui “reviennent” des tables de dépouillement sont prises et mises dans les enveloppes restantes. Tout simplement.

Mais si les membres trompés du bureau de vote méconnaissent les bases de la fraude électorale et effectuent d’une façon incorrecte leur surveillance des opérations électorales, cela peut se faire très simplement par les membres truqueurs.

La prévention

Première prévention :

Les membres du bureau de vote doivent vérifier que le nombre d’enveloppes bleues restantes correspond à la différence entre le nombre total d’inscrits sur la liste d’émargements et le nombre de votants inscrit sur le compteur de l’urne.

Les enveloppes bleues restantes doivent être sous la surveillance des membres du bureau de vote.

Seconde prévention :

Le comptage des émargements se fait sous la surveillance des membres du bureau de vote. Et ce comptage des émargements est effectué avant l’opération de l’ouverture de l’urne. Ensuite se fera l’ouverture de l’urne pour le comptage des bulletins de vote.

Lorsque les émargements sont comptés, et une fois l’urne vidée, le cahier d’émargements ainsi que les enveloppes restantes doivent être placés dans l’urne qui doit être verrouillée.

Il faut donc que les membres du bureau de vote sachent quelles sont les membres du bureau de vote qui détiennent les clefs de l’urne.

Troisième prévention :

Lorsque les enveloppes contenant les centaines sont constituées, elles doivent être placées dans l’urne avec le cahier d’émargements et les enveloppes bleues restantes. Cette opération se fait sous la surveillance des membres du bureau de vote.

Lorsqu’une table de dépouillement demande une enveloppe de cents, les membres du bureau de vote doivent surveiller cette “transaction” et ils doivent s’assurer que l’urne est bien verrouillée à nouveau.

Quatrième prévention :

Lorsque l’urne contient les enveloppes bleues, le cahier d’émargements et les enveloppes de centaines, il faut placer l’urne au milieu des tables de dépouillement afin qu’elle soit au vu et su de tous.

Autres

1. Cela consiste à introduire dans l’urne une grande quantité de bulletins favorables. Cela peut être réalisé avant l’ouverture, pendant le vote (introduction de plusieurs bulletins en même temps), ou même après le vote.

2. On peut aussi ne fournir pour l’un des partis en présence que des bulletins tachés ou endommagés ou facilement endommageables, qu’on pourra comptabiliser comme nuls selon les règles en vigueur.

3. Variante des pays technologiquement avancés : maintenance défectueuse des machines de vote électronique. La fraude est difficilement prouvable : on invoque plutôt la fatalité, la malchance, d’autant que le problème touche indifféremment toutes les candidatures.

Pour y remédier

1. Il convient d’utiliser des urnes transparentes, de comptabiliser le nombre de votants pour s’assurer que le nombre de bulletins correspond, de limiter les manipulations qui cachent l’urne et son contenu (notamment le transport : il faut donc dépouiller sur les lieux du vote), de s’assurer que lors du dépouillement on ne détruit pas de bulletins (afin d’éliminer les votes dissidents).

2. Pour remédier à la fourniture de bulletins de mauvaise qualité, il faut envoyer des bulletins par la poste au corps électoral en même temps que les professions de foi et disposer des délégués électoraux dans les bureaux de vote susceptibles de dresser une protestation s’ils constatent la non identité des bulletins fournis et des bulletins distribués voire de faire intervenir la force publique pour interrompre les opérations de vote.

3. Il convient d’inscrire dans les règlements électoraux la vérification préalable du bon fonctionnement des machines à voter, et soumettre au juge les cas de concentration de problèmes dans les circonscriptions traditionnellement favorables à un certain camp.

4. Les machines à voter sont, en pratique, des ordinateurs plus ou moins spécialisés. La vérification du programme réellement exécuté par un de ces ordinateurs le jour de l’élection n’est à la portée que d’experts hautement qualifiés et équipés. Pour assurer un niveau de contrôle démocratique comparable à celui que permet l’usage des urnes transparentes, les ordinateurs de vote doivent produire une trace papier, sous forme de bulletins vérifiés par l’électeur lors de son vote. Ces bulletins papier peuvent être comptés lors d’opérations de contrôle aléatoires, en cas de panne de la machine ou de suspicion.

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Suivre Frédéric Poitou:

Frédéric Poitou est né à Rouen, et y a fait des études au Conservatoire en musique-études en section piano. Il s'est ensuite orienté vers des études scientifiques où il a obtenu un diplôme d'ingénieur, puis un doctorat en Chimie. Il est Expert Judiciaire en France, en Belgique et à Luxembourg, et agrée par les Institutions Européennes.

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