Il y a 35 ans, c’était l’abolition de la peine de mort. Un vrai, grand et beau progrès sociétal, qui ne faisait que nous remettre en phase avec le cours du Monde, la France restant alors quasiment le dernier pays “développé” où elle existait encore.
Ceux qui, comme moi, ont été juré d’Assise un jour dans leur vie savent la pression existentielle terrible qu’aurait représenté l’éventualité de devoir voter un tel verdict.
Merci Monsieur Mitterrand, juste pour ça. Merci Monsieur Badinter pour la dimension de votre intervention. Le pays des Lumières ne pouvait pas se satisfaire de la situation d’avant 81 qui faisait tache à l’ambition universaliste dont se targuent les français dont le référentiel éducatif est, depuis leurs plus jeunes âges, la déclaration des Droits de l’Homme.
Les grands hommes nous manquent.
Les grandes idées ne sont pas de droite, pas de gauche, elles sont Universelles et alimentent le progrès d’une société à l’aune de laquelle elle se construit, se fédère, se grandit, s’élève. il suffit d’oser braver les rigidités des conservatismes les plus réactionnaires.