• Libéral, social, européen
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ENGAGEMENT POLITIQUE

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Je me suis engagé pour la première fois en politique en 1982 dans un parti de centre droit pour m’impliquer dans de nombreuses campagnes électorales, dont celle qui m’a conduit à être adjoint au Maire à Coudoux et conseiller communautaire de l’ex communauté du pays d’Aix. Mon investissement s’est ensuite exprimé dans toutes les campagnes pour lesquelles j’étais disponible, en France comme en Belgique (à Bruxelles et en Province de Liège).

Etre au centre ne signifie pas être nulle part et voter au gré du vent et des opportunités. Je n’ai jamais voté à gauche bien que j’aurais pu le faire pour les présidentielles si Michel Rocard avait été candidat.

Être de sensibilité centriste signifie défendre des équilibres parfois ténus entre libéralisme et justice sociale, interventionnisme et dérégulation, autour d’une constante qu’est la maîtrise des déficits publics.

Ce qui signifie aussi d’éviter toute forme de dogmatisme en acceptant qu’une bonne idée puisse jaillir de là où ne l’attend pas.

C’est enfin une forte idendité européenne fédéraliste, une approche de la société plus interculturelle que multiculturelle, donc laïque. Une attitude modérée, sociale, humaniste et libérale issue des Lumières qui affirme la valeur de l’individu plutôt que celle de l’Etat, celle de la réflexion plutôt que celle du dogme.

En résumé, libéraux, sociaux et européens. les centristes prônent la liberté plus que la bureaucratie, en pondérant les excès d’un modèle trop libéral par une affirmation de solidarité.

Ces valeurs ont été incarnées en France pendant des années par Valéry Giscard-d’Estaing, Simone Veil, Jean-Jacques Servan-Schreiber ou Jean-Louis Borloo auquel je me réfère souvent pour sa créativité et sa capacité à créer des espaces de convergence, tout autant qu’à Michel Rocard ou à Jean-Louis Bourlanges, ou Guy Verhofstadt au niveau européen.

Cet engagement national est complété par une adhésion à l’ALDE (Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe, désormais renew Europe) le groupe politique du Parlement européen dont font partie en France l’UDF, le Parti Radical, Avenir Démocrate et le MoDem.

J’ai la conviction de la nécessité de réformer les institutions européennes pour plus d’intégration fédéraliste, ré-équilibrer les composantes de l’Union Européenne en revalorisant le poids relatif du Parlement face à la Commission. Je suis convaincu qu’il est nécessaire de restructurer la zone euro, la fiscalité européenne, la politique agricole commune, et qu’il devient désormais urgent d’intégrerune vraie diplomatie européenne qui puisse s’appuyer sur une défense en partie commune, débarassée des divergences d’intérêts qui restent encore du passé colonial de certaines de ses composantes.

Mon engagement politique au Parti Radical (devenu Mouvement Radical) est ancien, et se complète d’une implication au bureau d’écologie radicale et d’une importante activité politique près des institutions européennes dans le cadre d’actions pour la chimie durable (l’application des compétences acquises pendant mon parcours professionnel au développement de procédés non polluants).

Enfin, j’ai concrétisé ma présence en Belgique depuis une quinzaine d’année par un mandat en tant que représentant pour les belges installés en région Provence-Alpes Côte d’Azur au sein du Mouvement Réformateur (le parti libéral belge, membre de l’ALDE), délégation qui m’a été confiée en 2007 par Didier Reynders, ancien Ministre des affaires étrangères de Belgique, et Commissaire européen.

Suivre Frédéric Poitou:

Frédéric Poitou est né à Rouen, et y a fait des études au Conservatoire en musique-études en section piano. Il s'est ensuite orienté vers des études scientifiques où il a obtenu un diplôme d'ingénieur, puis un doctorat en Chimie. Il est Expert Judiciaire en France, en Belgique et à Luxembourg, et agrée par les Institutions Européennes.

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