INTERCULTURALISME ET CITOYENNETÉ :

Pour défendre mes positions sur l’Interculturalité, je me suis permis de paraphraser la formule de JFK , “Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays” en la transformant comme suit :

“Ne demandez pas ce que la République qui vous accueille peut faire pour votre intégration. Demandez vous ce que vous, vous pouvez faire pour vous intégrer à la République“

Cette phrase me semble vraie pour les Turcs (je suis favorable à l’intégration de la Turquie en Europe), comme pour les Belges, pour les Algériens, pour les Chti’s qui viendraient à vouloir venir habiter dans notre petite commune du Sud de la France, tout autant que pour les Protestants Luthériens de Bavière !

Je suis toujours le premier à accueillir les bras ouverts tous ceux qui souffrent, qui le demandent, qui sont opprimés, mais je préfère la créolisation au métissage, l’interculturel au multiculturel, l’acceptation du rôle des symboles, l’adhésion des arrivants* au concept de res publica à la segmentation des communautés. Un Etat se doit de préserver la cohésion et le cément commun, valeurs d’identification pour tous ses ressortissants .

Il s’agit de suggérer aux nouveaux arrivants, un comportement qui leur permette de s’intégrer citoyennement, politiquement, mais pas de forcer l’assimilation de leur culture, au contraire. La République s’enrichit des apports culturels. Mais elle exige pour les intégrer, l’acceptation par ses accueillis de l’ensemble des valeurs d’égalité, de fraternité, de liberté, et de laïcité. Ce dernier principe est probablement le plus important car il évite que tel ou tel groupe puisse se sentir exclu de la capacité d’intégration de la République, au motif qu’il croirait différemment !

C’est en ce sens précis que toute manifestation des élus (du président de la République au Maire de petite commune) visant à recevoir sous les Ors de la République le représentant de telle ou telle confession est choquant, car il exclue  de manière ostentatoire, voire arrogante, ceux de nos citoyens qui sont de confession différente, ou totalement athées. Il est d’ailleurs totalement contraire au principe de laïcité qui instaure une séparation totale des pouvoirs. On est pas élu parce que l’on est Catholique, Protestant, Juif ou Musulman. On est élu parce que l’on a porté un projet d’intérêt général, qui a été adopté par une communauté d’électeurs, au delà de leurs confessions ou croyances.

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* Cette problématique est similaire pour l’intégration des nouveaux arrivants à une commune, dont ils doivent comprendre, et accepter l’histoire pour s’intégrer dans la vie citoyenne via la vie associative, politique, pour l’intérêt général.