La peste brune rampante europhobe et populiste, dont le discours identitaire et souverainiste n’a aucun sens – aucun – à l’heure des flux de réseaux, d’idées, de population, de capitaux rendus possibles par le développement des outils de communication, internet en tête.
Qu’elle drape son discours haineux avec des slogans doucereux comme le fait Marine le Pen, plus nationaliste avec l’UKIP en Grande-Bretagne, au Danemark avec le PPD, ou carrément nazillon avec l’axe neerlando-autrichien de Geert Wilders et Heinz-Christian Strache, récemment rejoint par Viktor Orban, elle répand son fiel de destruction de l’espace commun au rythme imposé par Daesh via les coups de boutoir que représentent les flux de migrants que nous n’avons pas le courage de juguler.
Alors, ils ne seront pas trop de deux, apposition de la fougue passionnée et fédéraliste du francophile Guy Verhofstadt pour le Parlement Européen et de la raison calme et déterminée du français Michel Barnier pour la Commission – le chouchou de Bruxelles, un vrai Gaulliste, donc européen – considéré à l’époque de la monnaie unique comme “homme le plus dangereux d’Europe” pour contrer David Davis, désigné par la Grande-Bretagne pour mener les négociations.
Et si l’Ecosse, voir l’Irlande du Nord venait faire sécession pour aider les deux premiers à contenir les velléités du troisième ?
Comme le disait Barnier «Nous n’avons pas d’autre option que d’être patriotes et européens. C’est le seul moyen de défendre notre modèle de société face à des Etats qui sont presque tous des continents». Comme le déclare souvent Verhostadt “l’Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le choix est aussi simple que ça“. Je pense humblement comme lui.
Et si l’Ecosse, voir l’Irlande du Nord qui l’ont déjà compris faisaient sécession de la perfide Albion pour aider nos deux négociateurs à contenir les résultats d’un vote pour le Brexit, obtenu sur base d’un écran de mensonges ? Déjà 62% des britanniques (sondage Eudoxa conforté par une pétition de 3 millions de citoyens de sa gracieuse majesté) qui avaient mal évalué les conséquences de leur vote demandent un nouveau référendum.
@guyVerhostadt, @michelbarnier, @europe, #guyVerhostadt, #michelbarnier, #europe,
