«IL N’Y A PAS DE RAISON DE S’INQUIÉTER OUTRE MESURE»

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« Il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure. » Christophe Castaner, 26 Septembre 2019. C’est avec cette phrase surréaliste que le Ministre de l’intérieur tentait de rassurer la population le 26 Septembre 2019.


  • Ce que l’on pouvait prévoir
      • 1989
      • 2010
      • 2013
      • quelques jours avant l’accident …
      • faire confiance aux assureurs plutôt qu’aux services de l’Etat ?
      • quelques jours après l’accident
  • La réalité de l’accident
  • Ce que l’on a évité
  • La gestion de crise
      • le gouvernement
      • le directeur de l’INERIS
  • Accélération du rythme avec l’émergence des réseaux sociaux : la population réclame de l’information, pas de la communication
      • défiance à l’égard de la parole publique, des « experts  de tous poils », 
      • puissance, efficacité et fausses informations sur les réseaux sociaux
      • infox, fake news, et post vérité
  • Les conséquences
  • Les leçons tirées de la crise
  • Faut il renoncer à la vérité, peut on réconcilier Vérité et Politique ?

 

Ce que l’on pouvait prévoir

En 1989 :  Le 24 Août : fuite de mercaptan (quelques kg). Un gaz très malodorant (que l’on  utilise entre autre pour « parfumer » le gaz de ville afin de le détecter), qui n’est pas sans danger pour les populations à risque

En 2010 : Le Monde révèle les conclusions d’une étudie commandée par le  Club Maintenance Normandie.  « Un quart des sociétés sous-traitantes admettent taire des dysfonctionnements par crainte de sanctions. 

  • 98% des salariés interrogés dans l’étude ne connaissent pas les principes généraux de la prévention ; 
  • 92% ne savent pas ce qu’est le « document unique ». 99% ignorent la liste des travaux dangereux, et 95 % ne savent pas ce que contient une « fiche de données de sécurité ».

Et je passe sur les déclarations stupéfiantes d’un sous traitant qui explique comment «La sous-traitance de ce secteur de production est une totale hérésie. A l’embauche, on nous exigeait uniquement d’avoir un casier judiciaire vierge et une habilitation N1 pétrochimie, et ensuite, plus rien. On ne sait pas ce que l’on transporte, on ne connait pas les consignes, on a pas de formation, on est toujours en sous-effectif, question de rentabilité»

En 2013 : le 22 Janvier de nouveau, une fuite de mercaptan sur le site de Lubrizol. Rapidement, une enquête est ouverte par le parquet de Rouen pour “mise en danger de la vie d’autrui » et en 2014 : Les magistrats ont estimé qu’il y avait une série d’insuffisances dans la maitrise des risques de la part de la soiété, et ont condamné Lubrizol à 4000€ d’amende.

En 2015 : Le 29 Septembre, 2000 litres d’huiles minérale sont déversés dans le réseau d’évacuation d’eaux pluviales lors d’une opération de transfert.

Quelques jours avant l’incendie (précisément 13 jours)

FM Global, l’assureur de Lubrizol en visite dans l’usine pointait le risque incendie sur des  fûts en matières plastiques pour les liquides inflammables en écrivant dans son rapport, je cite : « Lors d’un incendie, les conteneurs intermédiaires en plastique (IBC) fondraient rapidement et le liquide combustible et/ou inflammable se répandrait sur le sol, créant comme un grand feu de piscine. En raison de l’insuffisance d’espace de séparation et du manque de systèmes de confinement et de drainage adéquats, ce feu se propagerait rapidement à l’ensemble du bâtiment A5, entraînant sa destruction totale, et pourrait même s’étendre aux bâtiments environnants. Ce qui pourrait conduire à l’arrêt des activités” C’est ce qu’il s’est passé dans la nuit du 26 septembre. Or, déjà en 2008, FM Global demandait à son client d’améliorer le système anti-incendie sur le bâtiment B5. Il est tout de même surprenant que des services privés détectent des faiblesses que les services de l’Etat ne détectent pas …

Le 22 Janvier 2020 : « Un incident d’exploitation a eu lieu sur un bac de la zone de stockage Ouest. À la suite d’une surpression interne, la soudure du toit du bac a été endommagée.

Je vous laisse donc réfléchir sur les informations dont on disposait et qui aurait permis d’éviter la catastrophe. Je passe sur la chronologie de la catastrophe, pour passer directement à sa réalité chimiqueLa réalité

pastedGraphic.png Pendant l’épisode, mais aussi au moment des commissions d’enquête, tous les intervenants (Premier Ministre, Ministres, Préfet …) ont évoqué le fait que l’on ne connaissait pas la composition des fumées d’incendies industriels. 

C’est faux : Très rapidement après la catastrophe, je l’ai déclaré dans tous les médias (1-1, 1-2)

Les travaux de l’INERIS (2, 3) initiés à la suite des besoins liés à l’évolution de la règlementation des incinérateurs (2000) et qui font autorité en la matière, décrivent de manière précise les produits issus des combustions de stockages de déchets combustibles et de produits toxiques.  Ce que l’on ne connaissait pas, mais que les modèles permettent de prévoir, c’est la proportion relative de chaque toxique qui dépend de la composition des matières qui ont brulé, et des conditions de combustion.

On classe la toxicité des produits toxiques émis lors d’un incendie industriel en trois catégories :

  • les polluants asphyxiants, souvent mortels (NO, H2S, SO2, HCN, CO) 
  • les polluants irritants, polycycliques carbonés et azotés, acide inorganiques (HCl, HBr, HF, NOx, SOx, P2O5), les COV (formaldéhyde, acroléine, butyraldéhyde, acétaldéhyde, etc…) 
  • les composés à toxicité spécifique (cancérigènes, allergisants …) les HAP, furanes, dioxines, 

Dans le cas de combustions incomplètes (ce qui est le cas des incendies de produits visqueux), ces produits se déposent à la surface des particules fines (PM10, PM2,5 et inférieures) et peuvent être dispersées sur de très longues distances en fonction des conditions climatiques, avant de retomber. Les familles chimiques produits en fonction des combustibles sont présentées ci-après : 

pastedGraphic_1.png

Dans le cas de l’incendie Lubrizol, ce sont les cases bleues et orange qu’il faut prendre en compte, l’incertitude portant sur la présence d’halogènes (chlore et brome) au moment de l’incendie. Les HAP sont très peu dégradés dans l’environnement naturels, et pour certains très volatils, ce qui signifie qu’ils s’évaporent rapidement et qu’on ne les retrouve plus après quelques jours. Les moins volatils se retrouvent dans les sols et s’y accumulent. Les dioxines font l’objet d’une très importante bibliographie issue des recherches menées après la catastrophe de Seveso, mais aussi pour étudier les conséquences sur la santé des riverains des incinérateurs. Leur toxicité est bien résumée dans les documents de l’INERIS. (4)

C’est aussi ce j’ai confirmé par un courrier au Président de la mission d’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale, après avoir été  auditionné (5).

Je vais maintenant aborder le problème de ce que l’on a évité : Le Pire

 

Ce que l’on a évité : Le pire

pastedGraphic_2.png Ce sont les déclarations du Colonel Lagalle à la commission d’invormations qui m’ont permis de réagir « Si le feu avait pris dans le stock de pentasulfure de phosphore, il y aurait eu un drame. » Ce produit est un irritant sévère pour la peau et est irritant ou corrosif pour les yeux. À haute dose, le pentasulfure de phosphore est létal. Ce sont les salariés de Lubrizol, présents sur le site au début de l’incendie qui ont mis à l’abri quelque 60 tonnes de pentasulfure de phosphore. Sans leur maîtrise du site et une parfaite connaissance des produits stockés, l’incendie du 26 septembre aurait pris une tout autre tournure.

Voilà ce que je déclarai à Paris Normandie en Octobre à ce sujet :

Il s’agit d’un produit très dangereux, précurseur des armes chimiques et des gaz de combat ». Le pentasulfure de phosphore est inflammable et même surinflammable. C’est-à-dire qu’il prend feu au moindre contact avec l’eau. Et surinflammable parce qu’il a un effet « blast », autrement dit, il provoque une explosion. Dans nos laboratoires ce produit très contrôlé est stocké dans des armoires blindées » (6)

 

La gestion de crise

pastedGraphic.png Jeudi 26 septembre, quelques heures après l’incendie d’usine chimique Lubrizol, (classée Seveso seuil haut je le rappelle …), le Ministre de l’Intérieur déclare : « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure, les substances émises ne représentent pas de toxicité particulière, même si l’inhalation des fumées présente en soi sa part de dangerosité ». 

Pendant près d’une semaine, les ministres et représentants de l’Etat, à commencer par le préfet du département Pierre-André Durand, ont multiplié les prises de parole contradictoires, nourrissant un peu plus chaque jour l’inquiétude des habitants de Rouen et de ses environs. « On peut être grossièrement rassuré par le fait qu’il n’y a pas en quantité importante des produits potentiellement dangereux » a déclaré la ministre de la santé Agnés Buzyn, sur place le vendredi aux côtés de sa collègue en charge de la transition écologique, Elisabeth Borne. 

« Grossièrement rassuré. » Merveilleuse expression qui ne rassure évidemment personne !

Puis le lundi suivant, le Premier Ministre qui promet une indemnisation aux agriculteurs et déclare : « Il n’y a pas de danger, mais on ne touche pas aux récoltes ».

Le préfet qui déclare ensuite : « La qualité de l’air est normale », mais la ville est « clairement polluée ».

Le directeur de l’INERIS

Enfin, quelques jours après la catastrophe, et après que pour ma part j’ai évoqué sur tous les médias de France qui m’ont invités le risque quasi certain de présence de dioxines dans les fumées issues de l’incendie, le directeur de l’INERIS déclarait à son tour : « Il est possible que l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen ait provoqué l’émission de dioxines, des polluants organiques toxiques persistant. » Sur ce sujet de la gestion et le pilotage des crises et de leur communication je vous renvoie à l’excellent article de Patrick Lagadec, Expert international et Patrick Lions : « pilotage des risques et des crises hors cadre au temps du chaotique » (7)

 

la population réclame de l’information, pas de la communication

La population a été submergée d’informations (8), parmi lesquelles 95% sont inexploitables, inutiles, incompréhensibles (comme le fameux listing de stock Lubrizol), ou non raccordées à des normes en vigueur (comme des dosages réalisés avec des prélèvements surfaciques, alors  que les normes imposent un dosage volumétrique ce qui n’a pas permis de connaitre les taux d’exposition des populations aux composés les plus toxiques : les dioxines), ce qui a fait plancher tous les experts afin de décrypter les informations, en attendant que ne retombe l’émotion.

Les autorités ont communiqué d’une manière erratique visant à parer au plus pressé, plus qu’elle n’ont informé. Du Premier ministre à la ministre de la Santé, en passant par la préfecture de Seine-Maritime, les paroles officielles étaient discordantes, incompréhensibles et contradictoires. Il n’y a pas pire pour semer le doute. Quand la population s’en rend compte, elle est plus inquiète, puis s’insurge.

Ce qui m’amène à la dernière partie de ma présentation : Les leçons tirées de cette catastrophe les attentes de la population, et la défiance à l’égard de la parole publiqueLes leçons tirées de cette catastrophe  ?

Sur la base des chiffres officiels du BRGM qui ont servi de base de travail, la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, a dévoilé un nouveau train de mesures pour améliorer la prévention des risques industriels. Les inspections des sites sensibles devraient ainsi être doublées.

En 2018, les autorités avaient ainsi effectué 18 000 inspections sur les quelques 500 000 installations classées sensibles dont 1300 sites Seveso, présentant des risques majeurs.  Un total qui a pourtant baissé de 40% ces dernières années.

 

Les conséquences tirées de la catastrophe

Forte de ce constat, la ministre a annoncé une augmentation de 50% de ces contrôles sur les sites Seveso d’ici la fin du quinquennat. Une hausse rendue possible par un allègement des tâches administratives que doivent effectuer les inspecteurs, au détriment du travail de terrain.

La Ministre confirme aussi sa volonté de créer “un bureau d’enquête accident indépendant » qui devrait tirer les enseignements des accidents industriels les plus importants. Mais ce plan prévoit aussi de nouvelles obligations pour les industriels

Les sites Seveso dits “seuils hauts” auront l’obligation de réaliser chaque année un exercice de mise en oeuvre de leur plan d’urgence en cas de sinistre.

Le programme prévoit aussi un changement de la règlementation  concernant la liste des produits stockés sur site. Il sera ainsi demandé aux industriels de tenir à jour en permanence des fichiers avec la nature et la quantité exacte de produits présents sur leur site.

En cas d’incendie, les industriels devront fournir cette liste dans des termes clairs et surtout “immédiatement.” 

Ce qui signifie juste que ça n’était pas le cas à ce jour !

Elisabeth Borne a aussi précisé qu’un second train de mesures portant sur l’information en temps de crise sera présenté avant l’été.

 

Enfin, et très récemment (27 Février 2020, voir ICI), les magistrats viennent de mettre en examen la société Lubrizol, en la plaçant en redressement judiciaire, la condamnant à 375 000€ de consignation, et 4 000 000 € de nantissement au profit des victimes, humains et environnement (considérant donc l’environnement comme étant une victime).

 

Ce qui m’amène à aborder le point de la communication de crise, et l’accélération des flux d’information avec l’émergence des réseaux sociaux, dont la petite formule sybilline que j’ai repris à l’Assemblée Nationale en indiquant que la population réclame de l’information, pas de la communication.

 

Accélération du rythme avec l’émergence des réseaux sociaux : la population réclame de l’information, pas de la communication

pastedGraphic_2.png La France leader de la défiance à l’égard de la parole publique en Europe

C’est le constat d’une fracture de confiance confirmée par Martial Foucault, chercheur en sciences politiques au CEVIPOF. Selon son récent baromètre sur la confiance “la France est le pays européen dans lequel les citoyens ont le moins confiance en leurs représentants politiques ».

Deux facteurs sont mis en évidence par ce baromètre :

  • Les Français ont un niveau très faible de confiance en l’autre, quel qu’il soit : voisin, collègue, famille…Martial Foucault ajoute : « Si vous ajoutez à cela la succession de scandales politiques et de promesses non tenues […] cela crée une présomption de mensonge vis-à-vis de la parole publique ».
  • les Français sont très méfiants vis-à-vis de toute forme de production d’information publique

Dès qu’une information émane d’une autorité publique, elle est suspecte. Nous sommes entrés dans une période de post-vérité” conclut Martial Foucault. Je vais définir plus loin le terme de « post-vérité »

Selon ce que je connais d’une partie du dossier, je confirme le fondement du doute de la population tant l’information qui a été donnée est partielle, parcellaire, voire inexacte.

Depuis l’accident AZF et l’accélération du temps qu’imposent la vitesse de l’information via les réseaux sociaux en particuliers, la temporalité politique se heurte à l’immédiateté médiatique.

  • Le temps politique qui est celui de la ré-élection, à tout le moins du mandat, quelques années.
  • Le temps médiatique peut avoir des conséquences foudroyantes en quelques heures comme en témoigne l’affaire Benjamin Griveaux, inimaginable il n’y a que quelques années.

C’est l’écart « temporalité médiatique / temporalité politique » qui crée des hiatus et des sentiments de connivence et de surdité vis-à-vis de ce que pensent les citoyens »

Experts en tout, Experts en rien

Certains médias sont complices du développement de cette incompréhension, qui invitent sur leurs plateaux des Experts en toutes spécialités, qui distillent des scoops souvent démentis par la réalité mise en abime. Mais le mal est fait à l’égard des plus crédules.

Les ressources que l’on trouve su internet permettent à n’importe qui de trouver l’information, de se l’approprier, puis de la commenter. Mais trop d’information tue l’information qui permet à chacun de se l’approprier, de l’aliéner, et de semer la confusion. Alors peut être faut il inclure davantage le citoyen dans la prise de décision.

Et j’en arrive donc à la fin de mon propos, pour parler de fake news, infox et post-vérités.

Fake news, infos et post-vérités

On a rapidement vu apparaître sur les réseaux sociaux des informations sous forme d’alertes :

  • Des oiseaux morts sur les quais de Seine à Rouen,
  • Des poissons morts dans la Seine
  • Une explosion qui forme une énorme boule de feu au-dessus d’une ville qui était en réalité tournée en Chine en 2015
  • Un faux communiqué a en-tête qui circule sur les réseaux sociaux. Il indique que “des effets dangereux pour la santé ne sont pas à exclure ».
  • de l’eau noire qui coule d’un robinet qu’on a vu tourner sur les réseaux sociaux

J’en oublie … !

Information, contre information, désinformation …

On a alors vu se cristalliser en écho de la demande citoyenne le hastag #LubrizolTransparence et la demande d’une expertise indépendante, initialement refusée par les services de l’État ce qui n’a fait que renforcer le doute, et a donné l’occasion au cabinet Huglo-Lepage d’obtenir la désignation d’un Expert Indépendant par le Tribunal Administratif.

Cette tendance porte un nom et une définition : Infox (un néologisme juxtaposant information et intoxication, et signifie donc une information mensongère et délibérément biaisée) et post-vérité dont définition est la suivante : « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. »

La médiatisation de l’incendie de Lubrizol souligne la nécessité pour les médias de repenser le nécessaire croisement des sources avant de diffuser les informations qu’ils offrent aux populations, avec une solution qui permet de lever l’incertitude dans l’immédiateté et éviter de fausses rumeurs, qui s’appelle « fact-checking » représente alors une solution qui entend lever les incertitudes.

L’accélération du temps qu’induit le flux constant des médias et réseaux sociaux ne permet pas le recul dont ont besoin les canaux d’informations et d’idées pour prendre du recul sur les éléments qu’ils diffusent.

Et les questions que je laisse à votre sagacité sont les suivantes : Faut il renoncer à la vérité ? et peut on réconciler Vérité et Politique ?

 

#lubrizol, #rouen_respire, #respire


ANNEXES – RÉFÉRENCES

  1. Interview de Frédéric Poitou dans Paris Normandie, et 3 Octobre 2019
  1. Synthèse de l’étude n°02-0128/1A : Emissions de polluants engendrés pas un incendie de stockage de déchets combustibles, S. Evano, INERIS, 07/2004 
  1. Fiches de données toxicologiques et environnementales de l’INERIS : Dioxines INERIS –DRC-02-25590-02DF46.doc 04/2015
  1. Dioxines dans l’environnement : Quels risques pour la santé ?. Sophie Alexander, Denis Bard, Robert Barouki, Frédéric Yves Bois, Jacques Descotes, et al.. . [Rapport de recherche] Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM). 2000, 406 p., références bibliographiques disséminées. hal-01571987
  1. Courrier aux président de la mission d’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale, et au président de la commission d’enquête du Sénat
  1. Interview de Frédéric Poitou dans Paris Normandie, 23 Octobre 2019
  1. Pilotage des risques et des crises hors cadre au temps du chaotique. Quelques pistes, Patrick Lagade, Patrick Lions, en date du 15 Novembre 2019
  1. Interview de Frédéric Poitou dans Libération, 26 Novembre 2019
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Frédéric Poitou est né à Rouen, et y a fait des études au Conservatoire en musique-études en section piano. Il s'est ensuite orienté vers des études scientifiques où il a obtenu un diplôme d'ingénieur, puis un doctorat en Chimie. Il est Expert Judiciaire en France, en Belgique et à Luxembourg, et agrée par les Institutions Européennes.