Souvenez vous la phrase culte de droopy, dont le discours était rare et paradoxal (« Hello happy taxpayers! » : « Bonjour, joyeux contribuables ! ») Du pur Alfred Hitchcock
LICENCIEMENT
Comme beaucoup de français – en tout cas ceux qui ont un jour travaillé en tant que salarié – j’ai été licencié, dans les années 95. Prime de licenciement : 1905€
C’était prémonitoire pour moi qui considère la Loi de séparation des pouvoirs, comme le 4e pilier de la République. (je vous laisse réfléchir sur ce trait d’humour … ;))
J’avoue que lorsque j’entends que certains touchent 45000€ de prime de licenciement pour un emploi dont on est pas encore sur qu’il soit reèl je suis choqué. Et même l’emploi serait-il réèl, que 45000€ pour le perdre serait honteux. HONTEUX !
FINANCEMENT DES ETUDES
Comme beaucoup d’étudiants ingénieurs, pour financer mon doctorat à hauteur de 1200€ par mois, j’ai postulé à un appel d’offre organisé à l’époque par la région PACA dans le cadre d’un contrat “CIFRE”, ce qui à l’époque faisait de moi un étudiant “nanti“. Sauf que j’avais du présenter pour ce faire un vrai projet de recherche qui devait à l’époque être validé par la direction régionale de la recherche.
J’ai eu la chance que mon projet soit retenu, et que ma thèse soit donc financée.
Alors quand j’entends qu’un gamin étudiant en droit a été rémunéré pour faire des notes de synthèse à hauteur de 4800€ par mois je suis choqué. Mon père ne pouvait pas m’obtenir de financement public par protection, il était mort.
Mon fils, lui, tout comme moi par ailleurs, n’étant né d’aucune cuisse de Jupiter, a financé, et réussi ses études d’Officier en travaillant la nuit
dans des bars à Aix-en-Provence. Respect Gendarme Poitou.
J’entends par ci, par là, des copains du Parti Radical, qui ont encore l’énergie de soutenir cette mascarade. Bien sur, la politique est parfois l’art de falsifier la vérité au gré des intérêts personnels, mais n’avez vous pas honte quand vous vous rasez le matin ?Moi je ne suis pas opportuniste, mes convictions sont de droite, libérale et sociale, et quelque soit le leader qui est sensé me représenté, si il n’offre pas les garanties d’une moralité irréprochable, je lui préfèrerais quelqu’un qui n’est pas exactement de ma sensibilité, mais dont la probité est incontestable.
Alors, qu’il s’en aille vite. Même si tout celà est rigoureusement légal, c’est honteusement immoral.
Qu’il s’en aille, et tout ceux qui l’ont soutenu au delà du raisonnable, c’est à dire de ce jour 7 février 217, partent avec lui. Ils sont l’illustration de ce dont les électeurs ne veulent plus.
